La poésie au coeur de l'encre
Zhou Gang
26 janvier 2012 - 26 février 2012
Pour inaugurer l’Année du dragon, la galerie Hebert invite la galerie Encre de Chine à présenter l’un de ses artistes : Zhou Gang, né à Shanghai en 1957, étoile montante de sa génération.
Peintre et calligraphe, Zhou Gang, disciple de Fang Zengxian – l’un des grands maîtres contemporains chinois –, est diplômé de l’école normale supérieure de Shanghai dans la section beaux-arts, spécialité peinture chinoise. Le musée des Arts asiatiques de Toulon lui a consacré une exposition personnelle en 2009.
Dernièrement, nombre de ses oeuvres ont été présentées à l’abbaye de Beaulieu, aux côtés de celles des plus grands représentants de la peinture à l’encre en France dont Henri Michaux, Fabienne Verdier, François Cheng et Zao Wou-ki pour ne citer que les plus connus. Ce dernier pourrait d’ailleurs être considéré comme son aîné spirituel et artistique. En effet, Zao Wouki et Zhou Gang allient tous deux le courant de l’abstraction lyrique occidental à la peinture chinoise, où le vide et le plein, le léger et le dense, le sec et le mouillé s’incarnent dans le vivant et donc dans le souffle, ou qi en chinois.
La quadrature du cercle
Exposition collective
1 mars 2012 - 1 avril 2012
Depuis sa création en 2007, la Galerie Hebert , installée au cœur du Marais, s’est attachée à présenter des céramistes et des peintres.
Nous souhaitions abolir la frontière trop souvent érigée entre la céramique et les arts plastiques pour donner à la première toute la place qu'elle mérite en qualité d'art véritable.
Née de la rencontre de la terre et du feu, la céramique d’art se veut ouvertement contemporaine.
Les céramistes, détenteurs d’un savoir faire et de connaissances millénaires dans leur discipline, doivent être considérés tel un patrimoine vivant en évolution.
Aujourd’hui, c’est l’aspect décoratif de la céramique qui l’emporte sur son aspect utilitaire. Malgré la dimension ancestrale du travail de la terre cuite, cet art se différencie de l’artisanat ordinaire. On parle désormais de céramique contemporaine, de céramique artistique ou encore d’art de la céramique.
Comment percevoir et comprendre cet art ?
Nous en proposons cinq visions différentes celles de Jacotte Capron, Nathalie Domingo, Chris Gullon, Agnès Nivot et Laurence Simode Franzon.
Peintures 2012
Conrad
4 avril 2012 - 30 avril 2012
" Peinture 2012 " présente les oeuvres récentes du peintre Conrad. Elle se tiendra à la galerie Hebert du 04 avril au 30 avril prochain.
Conrad est né en 1926, à Hanoï. Il peint depuis 1954, après avoir rencontré entre autres Soulages, Manessier, Le Moal, Singier, Ubac et l’Américain Koenig. Pendant très longtemps, Conrad a refusé de montrer son travail au public. Ce n’est qu’en 1999, qu’il accepte une première exposition, sa peinture abstraite, lumineuse rencontre tout de suite le succès public.
Depuis, il est collectionné à Paris, New York, San Francisco, Los Angeles, et dans toute l’Europe.
Secret garden
Miguel Almiron
2 mai 2012 - 28 mai 2012
Après le travail des blancs en 2011, Almiron revient à la couleur avec une série intitulée " Secret’s garden ".
Les rouges, les bleus, les noirs, les blancs s’entremêlent pour dissimuler une histoire, une vision.
Au premier regard, l’œil voit une couleur, puis vient le temps de la nuance, des nuances, et le spectateur perçoit, entre aperçoit à la faveur d’une lumière nouvelle, les milliers de détails, des entrelacs de fils, un noir devenu rouge, vert ou bleu, un nouvel univers, le jardin secret de l’artiste.
Au moment même de cette présentation à Paris, l’Institut Culturel français et l’Art Fair de Hong Kong présentent également une sélection de ses œuvres.
Miguel Almiron est vidéaste et réalise également des installations, des objets, et des photographies Les deux éléments récurrents dans son travail sont l'organique et le numérique. Cet ensemble crée une texture de synthèse organique, concept que l'artiste a appelle " peau numérique " ou " chair numérique ".
Depuis 1996, l'artiste a engagé une réflexion sur les possibilités d'exprimer le sensible du corps et de l'être humain à travers l'utilisation des nouvelles technologies liées à l'outil informatique. Dans ses vidéos, Miguel Almiron capture numériquement des organes réels, des parties du corps qu'il transforme, met en mouvement et sublime à l'aide d'outils de haute technologie tels que les logiciels 3D ou scanner 3D (CyberWare).
L'image que l'artiste nous donne à voir dans ses vidéos évoque l'intériorité du corps. Elle est d'une beauté mystérieuse : elle enchante, subjugue, ou parfois effraie. Cette image, réhaussée par un bande sonore réalisée uniquement à partir de bruits corporels mixés, juxtapose le côté obsédant et hypnotique du mouvement. Il semble que des êtres et des organes souvent sexuels se conjuguent, se mélangent et se transforment pour donner naissance à de nouvelles formes organiques.
Miguel Almiron s'exprime en mélangeant l'outil informatique et ses technologies, et le sensible. Le résultat est saisissant et nous donne à voir des pièces d'une grande délicatesse aux paradoxes inquiétants, qui provoquent chez le spectateur des sentiments susceptibles de créer l'ambiguïté, une violence expressive sublimée par la beauté de l'image et de la forme.
L'alliance du spirituel et du sensible
Guermaz
30 mai 2012 - 1 juillet 2012
" La Galerie Hebert permet au public et à la critique de découvrir ou de redécouvrir un choix d'oeuvres d’Abdelkader Guermaz, né à Mascara (Algérie) en 1919 et mort à Paris en 1996, l’un des fondateurs de l’art algérien moderne de tendance abstraite et artiste remarqué de la Nouvelle Ecole de Paris, où il s’est établi à partir de 1961.
Il s’est fait connaître en Algérie puis à Paris dans de nombreuses expositions personnelles et de groupe, a été invité à participer à des salons internationaux et son œuvre est entrée dans de nombreuses collections publiques et privées de par le monde.
Guermaz a été profondément marqué par sa double appartenance à la culture orientale qui est celle de ses racines, et à la culture occidentale dont il s’est imprégné aussi bien en Algérie qu’en France.
S’il partage, à sa sortie de l’Ecole des Beaux-Arts d’Oran en 1940, la conception figurative de ses amis Les Peintres de la Réalité Poétique, et s’oriente, au milieu des années 50, vers l’abstraction, son œuvre témoignera, pour l’essentiel, au tournant des années 70, de son engagement dans une double démarche picturale et spirituelle.
Dans une dialectique du vide et du plein, ses " Paysages ", de nature symbolique, célébreront l’union de la matière et de l’esprit, l’alliance du spirituel et du sensible.
L’harmonie de ses compositions empreintes de musicalité, la transparence de la couche picturale qui exalte la lumière et confère à son oeuvre un caractère métaphysique, la subtilité et la finesse de la touche et les jeux de matière qui concourent à l’élaboration de la forme démontrent, à l’évidence, que le «métier» permet à l’oeuvre de tenir toutes ses promesses en se faisant l’allié de l’esprit ".
Pierre Rey / Roger Dadoun, " Voir Guermaz ", Algérie Littérature /Action,no 49-50, mars-avril2001,MARSA Ed , p.161.
Céramique d'Israël
Exposition collective
12 juillet 2012 - 22 juillet 2012
A propos des Artistes
Michal Alon est une céramiste qui vit et travaille à Hadar-Am, un village d'Israël au milieu des citronniers, près de la Méditerranée.
Son environnement inspire son travail. Le paysage local fait de formations rocheuses travaillées par la pluie, le soleil et le vent servent de modèles pour le choix des formes et des surfaces de sa production.
Le traitement des surfaces, dicté par les dimensions et le caractère de chacune de ses pièces, fait l'objet d'une constante recherche. Il n'est pas conçu comme un simple ajout décoratif, mais bien comme un élément constitutif de l'ensemble.
Ses pièces, essentiellement tournées, intègrent dans des formes traditionnelles des influences archéologiques.
Rachel London Katz
Ses œuvres font partie des collections permanentes de ces deux musées.
Son travail est résolument centré sur l'humain, avec des bustes et des représentations de personnages le plus souvent au repos sur de confortables canapés, mais Rachel London Katz affectionne également les accessoires de mode.
Pour Manal Morcos, le moment du changement a toujours été et sera toujours maintenant.
« À travers son art, elle veux atteindre en profondeur toutes les personnes, pour offrir au monde ce que nous sommes en mesure de réaliser pour le changement.
C'est une Palestinienne, une artiste, une femme, une mère de deux jumeaux, et une croyante dans l'humanité et la liberté en tant que religion.
En plus de la céramique, Manal Morcos est également enseignante et anime de nombreux ateliers.
Hilda Merom est née en Argentine et a immigré en Israël en 1971. Ella a choisi de vivre en Galilée, au nord d’Israël, une région montagneuse où co-habite une population mêlée Arabe, Druze et Juive. De pittoresques villages, des kibboutz, et des communautés se nichent dans les collines.
Pendant une vingtaine d’année, la céramiste Hilda Merom a réalisé de la poterie utilitaire et des sculptures utilisant différentes techniques de cuisson.
Mais ce qui la fascine le plus c’est la cuisson en gazette (saggar) qui donne des résultats inhabituels et très créatifs.
Elle s'est particulièrement fait plaisir récemment avec ses " stone series " et ses " saggar rock work " qui associent des surfaces rugueuses et texturées avec des surfaces très lisses.
Par ce procédé, elle a le sentiment d'exprimer sa conception du travail de la terre et de la vie.
Aquarelles 2012
Katia Feintuch
4 septembre 2012 - 9 septembre 2012
Katia Feintuch peint partout où elle le peut et devant tout ce qu'elle rencontre.
Ses paysages sont des représentations du réel, mais il s'y mêle un imaginaire qui le support de ses créations.
Dans la série de ses aquarelles sur le quartier de La Défense, on voit bien qu'elle transfigure des impressions hyper réalistes en images où s'exprime toute sa poésie. Elle nous donne à voir sa rêverie d'une façon qui nous enchante.
Exposition collective
13 septembre 2012 - 11 novembre 2012
Prochainement, la galerie aura le plaisir de vous faire découvrir ou redécouvrir ses artistes, des peintres mais aussi des sculpteurs.
Les peintres qui exposeront seront Hervé Desaché, Guermaz, Conrad, Florence Dussuyer, Miguel Almiron et Claude Marchat.
Ces peintures seront accompagnées par les sculptures de Stephen King, de Chris Gullon et d'Agnès Nivot.
Ivan De Menis
Ivan De Menis
15 novembre 2012 - 16 décembre 2012
" La simplicité́ des panneaux de bois d’Ivan De Menis est seulement apparente. En réalité, elles renferment des systèmes et réflexions complexes. Sa recherche se base sur le langage pictural, qui au fil du temps a changé de forme, de constitution. Dans les travaux plus récents, pour lesquels il utilise du polystyrène et pluriball, est un processus de révélation de la partie la plus intime de l’œuvre. Comme si vous vouliez entraîner le spectateur à l’intérieur, dans le cœur battant, de ce qui arrive au point de vue phénoménologique devant lui. Ce sont des matériaux qui sont normalement utilisés pour emballer et qui en revanche deviennent protagonistes. Dans son travail, ce sont des matériaux de nature différente, des métaux, des acides, des tissus, des plastiques, des résines, des pigments.
La peinture est dépassée dans son acception traditionnelle pour atteindre un concept plus ample, plus complexe. Les matériaux dont l’artiste vénitien se sert pour son travail seraient destinés à protéger, contenir, bloquer de quelque façon que ce soit la matière: ici l’on joue sur un autre plan. Ici le blocage n’est pas seulement physique, mais également temporel à travers les résines. Le temps est scandé par le matériau même, par ses caractéristiques. C’est une référence de matrice conceptuelle qui a un sens, encore plus, dans une époque de mouvement rapide comme la nôtre.
De Menis est intéressé par le sens volumétrique, la lecture perspective d’ascendance classique de ce que l’on arrive à créer. Ce qui se trouve sur le bord, les coulures qui révèlent les différents paysages, racontent les moments comme une sorte de journal pictural, est également déterminant.
Dans sa recherche, il y a la tentative d’accueillir différents aspects de la réalité, en mettant à la lumière les formes, même antithétiques, entre elles. De Menis voudrait ordonner, remettre à leur place les choses également pour en souligner la non exhaustivité et ouvrir ainsi un dialogue entre les différents éléments.
Dans tout travail de De Menis, il y a l’émotion de la découverte, qui ne peut être que la conséquence d’une émotion de la création. Chaque œuvre est un unicum, il est impossible de tenter de créer une sorte de système de séries. Au moyen d’un scalpel, De Menis crée des passages à travers lesquels, avec le regard, on peut arriver à l’âme du travail en une action libératoire d’une matrice néo-platonique, comme s’il voulait faire sortir, dévoiler la partie la plus cachée et en même temps la plus pure. De cette façon, il est possible de saisir les différents moments. Sa recherche est une recherche en grande partie de nature autobiographique dans laquelle l’attente quotidienne au travail, à travers la couleur, la matière en relation à l’espace, devient une expérience purement existentielle ".